Vous trouverez, dans cette rubrique, quelques définitions des violences, un rappel des lois existantes, ainsi que les démarches à suivre.

 

Ces informations sont extraites du site de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF).

 

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de la Fédération :

 

http://www.solidaritefemmes.org/index.php

 

 

 

La FNSF définit six types de violences : physiques (coups avec ou sans armes), verbales (insultes, cris répétés), psychologiques (humiliations, dévalorisation permanente, menaces), sexuelles (agressions sexuelles, viols), économiques (privation d’argent, de soins), administratives (vol de documents d’identité). La majorité des victimes de violences conjugales subit des violences associées et plus de la moitié au moins trois formes de violences .

 

 

Les violences conjugales sont spécifiques et s’inscrivent dans une logique de cycle :

- elles se déroulent dans le cadre d’une relation intime,

- elles ont souvent lieu en dehors des regards extérieurs,

- du fait du sentiment de honte et/ou de culpabilité, les victimes n’osent pas en parler,

- elles sont un moyen pour le partenaire de contrôler la victime, de la garder sous emprise,

- le cycle des violences évolue très souvent en spirale. Les violences s’intensifient : elles sont plus fréquentes, répétées, durables et continuent souvent après la séparation.

 

 

Du fait de ces spécificités, les violences conjugales ont des conséquences très graves sur les victimes et de graves répercussions socioéconomiques.

 

 

Les violences conjugales constituent un mécanisme de discrimination et d’exclusion. L’expérience de la FNSF montre qu’elles se produisent en amont des processus d’exclusion en raison de leur nature même. Il peut s’agir :

- D’exclusion économique par la confiscation des biens, l’interdiction de travailler, le contrôle des dépenses ;

- D’exclusion du lien social : les victimes sont coupées de leurs amitiés, de leur famille, privées de leur capital social ;

- D’exclusion du logement : la victime est obligée de trouver refuge hors du domicile conjugal et une fois sortie, elle accède ensuite beaucoup plus difficilement à un logement autonome en raison des exigences des bailleurs ou bien se trouve en difficulté pour demander l’attribution du domicile conjugale dans une procédure civile ;

- D’exclusion de la citoyenneté : les plaintes ne sont pas toujours prises, et seules 6% aboutissent à une procédure ;

- D’exclusion de l’accès aux soins et à la santé par la confiscation des documents nécessaires ou par le contrôle des dépenses ;

- De violences physiques et psychologiques destinées à empêcher la victime d’exister et de prendre sa place.